Une vingtaine d’entrepreneurs issus de la diaspora algérienne se sont réunis le 5 juillet dernier à Paris dans le cadre du lancement des préparatifs de la 3eme édition d’Algeria Connect. Un projet qui tend à faciliter la création d’entreprises et l’installation au pays des Algériens de l’étranger. Dzdia était partenaire média de l’événement.
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« Cet appel du pays, je l’ai et tous les Algériens du monde entier l’ont », lâche d’un ton assuré Sabrina Mansouri, fondatrice d’Algeria Connect. Cette entrepreneuse franco-algérienne est à l’initiative, depuis maintenant trois ans, d’un défi de taille : créer un groupe d’entrepreneurs motivés, issus de la diaspora, qui ont en ligne de mire l’installation de nouvelles entreprises en Algérie pour “faire rayonner le pays dans le monde entier”.
Rassemblés en plein coeur de Paris, le 5 juillet dernier, à l’occasion de cette date symbolique dans l’histoire de l'Algérie, cette petite vingtaine d’investisseurs lançait les préparatifs de la troisième édition d’Algeria Connect. Une soirée qui était aussi l’occasion de revenir en images sur un séminaire - sous le signe du retour aux sources - organisé début décembre 2024, en Algérie.
“Des barrières qui se lèvent, des préjugés qui s’en vont”
Ce club d’affaires quasi-neuf a déjà vu éclore quelques success-stories à l’instar de la société OMBRAGES, grande firme d'ingénierie d'éclairage, qui ouvre ses bureaux à Alger dès l’automne. “Ça faisait 37 ans que je n’étais pas allé en Algérie et ça m’a permis de me reconnecter… Un pays qui est prêt à s’ouvrir pour faire plein de belles choses et me voilà !“, sourit l’algéro-québécois Mehdi Laïeb, CEO de cette entreprise d’envergure internationale déjà installée au Canada et en Europe. Un projet concrétisé par “la levée de barrières et de préjugés” rendu possible, selon Sabrina Mansouri, par Algeria Connect.
“Ce projet ne rassemble pas uniquement les Algériens mais tous les amoureux du pays qui souhaitent y venir, entreprendre et s’installer”, précise celle qui a fait de l'accompagnement d’entrepreneurs (en France comme dans le reste du monde) son cheval de bataille. Une ouverture faite, notamment, en direction du reste du continent. L’occasion pour divers entrepreneurs africains de créer des synergies et présenter l’éventail de leurs travaux comme la chanteuse lyrique malienne aux 25 hymnes Founé Diarra et dont le Kassaman a enchanté la soirée.