La 9ᵉ édition du prestigieux Prix littéraire Mohammed Dib s’est tenue samedi soir au Palais de la Culture Abdelkrim Dali de Tlemcen, rassemblant écrivains, universitaires, critiques et passionnés de littérature autour d’une belle cérémonie de remise de prix.
Créé en 2001 par l’association culturelle “La Grande Maison”, le prix littéraire Mohammed Dib récompense les créations récentes des jeunes écrivains algériens. Pour cette édition, trois écrivains ont été couronnés dans les trois langues nationales : Abdelkader Berghout pour son roman en arabe Sirat Mawta Lam Yobkihom Ahad (Biographie de morts que personne n’a pleurés), Tahar Ould Amar pour son œuvre Murdus en amazighe, et Aïmen Laïhem pour Taxi en français. Ces choix, arrêtés par un jury de 23 membres présidé par la critique Nadjet Khadda, saluent une nouvelle génération d’auteurs prometteurs, tout en affirmant la richesse multilingue de la création littéraire algérienne. L’événement a également été ponctué par des lectures, un concert de musique andalouse de l’orchestre Es Salam, et une représentation théâtrale sur le thème de la traduction.

“Le rouge du café” de Sirine Bessaïd remporte le prix Dib Amal
L’association organisatrice a parallèlement lancé le Prix Dib Amal, dédié à la nouvelle courte, dans l’objectif d’encourager les jeunes auteurs de 18 à 30 ans. Cette nouvelle distinction a été attribuée à Sirine Bessaïd pour sa nouvelle “Le rouge du café”, écrite en français. Ce prix « espoir » reflète la volonté des organisateurs de renouveler les voix de la littérature algérienne en offrant une tribune aux jeunes talents. S’inscrivant dans une dynamique de transmission et de découverte, le Prix Dib Amal ambitionne de stimuler la créativité des jeunes générations, tout en les inscrivant dans l’héritage littéraire national.