DJ Snake n’en finit plus de marquer l’histoire. En l’espace de quelques jours, l’icône mondiale de l’électro s’est offert une place au Panthéon de la culture française avec son entrée au musée Grévin, un concert monumental au Stade de France suivi d’un after brûlant à l’Accor Arena et… l’annonce de son troisième album, "Nomad", prévu pour le 5 septembre 2025. Retour sur une semaine inoubliable pour la star mondiale.
Une statue au musée Grévin : l'éternité en cire
Le 7 mai dernier, William Grigahcine, alias DJ Snake, est devenu le premier artiste de musique électronique à faire son entrée au musée Grévin. Une consécration majeure pour ce franco-algérien natif du Val-d’Oise, discret dans les médias, mais incontournable sur la scène internationale. Dans la salle des Colonnes, sa statue trône désormais aux côtés de celles de Brad Pitt et de Céline Dion. "C’est flippant, c’est bizarre", lâche-t-il face à son double plus vrai que nature, tout en exprimant sa fierté de représenter sa culture, ses origines, et sa ville.

Stade de France + Accor Arena : une nuit XXL pour un Final Show
Trois jours plus tard, le samedi 10 mai, DJ Snake frappe encore plus fort. Devant 80 000 personnes réunies au Stade de France, il livre un show d’une intensité rare : feux d’artifice, deux murs de la mort, invités prestigieux (Rim’K, Kool Shen,...), et un public en fusion. La scénographie est millimétrée, l’énergie brûte. De l’Olympia en 2016 au Stade de France aujourd’hui, l’artiste a gravi chaque marche sans brûler les étapes : "J’ai toujours voulu taper plus haut et plus fort", confiait-il avant le concert.
Mais la nuit ne s’arrête pas là. Quelques heures après avoir fait trembler les tribunes du SDF, DJ Snake prolonge l’extase à l’Accor Arena pour un after show survolté, écrit dans les annales.
"Nomad" : un nouvel album, six ans après
Surprise de la soirée : l’annonce de son prochain album. DJ Snake dévoile en exclusivité le nom et la date de sortie de ce nouvel opus : "Nomad", attendu le 5 septembre 2025. Un album qui arrive six ans après Carte Blanche, et dont plusieurs titres ont été joués en avant-première durant cette soirée inédite.
Pourquoi Nomad ? Parce qu’il incarne parfaitement l’artiste : un électron libre, à la croisée des mondes, entre scènes internationales et racines algériennes, toujours en mouvement, sans jamais oublier d’où il vient.

« J’aurais pu remplir trois Stades de France rien qu’avec la guest-list de ma mère. »
Ce Final Show avait une saveur particulière. DJ Snake l’a confié au micro de France Inter : ce sera "sûrement mon dernier concert en solo". Difficile d’imaginer la scène électro-française sans l’un de ses ambassadeurs les plus charismatiques. Ce qui touche chez lui, c’est cette capacité à rassembler, au-delà des origines, des religions ou des frontières. "On est tous ensemble. Nous, on rassemble les gens, contrairement à d’autres qui divisent", a-t-il lancé depuis la scène, visiblement ému.
Mais le moment le plus marquant de la soirée, c’est peut-être son arrivée... en RER. Oui, DJ Snake a pris le RER B pour venir jouer au Stade de France. Une image forte, à contre-courant de l’élitisme parfois associé à la célébrité, qui a fait le tour des réseaux. « C’est le DJ du peuple », dira un fan à la sortie du concert.
Autre anecdote savoureuse : quelques heures avant de monter sur scène, l’artiste a posté sur ses réseaux sociaux un message insolite, mais bien réel :
« Cherche places pour mon concert de ce soir au Stade de France. (zéro vanne) »
Avant d’ajouter, non sans humour :
« J’aurais pu remplir trois Stades de France rien qu’avec la guest-list de ma mère. »
De ses débuts dans les rues de Paris à son statut de superstar planétaire, DJ Snake n’a jamais triché. Tout ce qu’il a accompli, il l’a fait avec le cœur. Et s’il devait tirer sa révérence sur scène, il l’a fait de la plus belle des manières : en réunissant tout un peuple autour de la musique, de la fête et de l’amour.